Melbourne, ville élue la plus agréable à vivre
- manonvandem
- 30 mai 2016
- 4 min de lecture
Ma mère repartie pour la France, me voilà de nouveau livrée à moi-même. C'est donc à Melbourne et ses alentours que je décide de passer environ un mois riche en rencontres, nouveautés et... gastronomie !
Un chez soi dans chaque ville
Je vous avais déjà parlé de ma première expérience CouchSurfing. L'ayant plus qu'appréciée, je retente l'expérience et suis alors hébergée dans une coloc de 3 égyptiens : Sabah Elkheir (à lire : saba elrire = bonjour). Ahmed, Ghazali et Hossam me prêtent donc leur canapé pendant une semaine (au lieu de 4 jours initialement) et c'est un réel plaisir de l'avoir passée avec eux. Drôle, généreuse et chaleureuse, c'est le moins que je puisse écrire pour décrire cette joyeuse colocation. Je reste d'ailleurs en contact avec eux et en profite pour y retourner dès lors que l'occasion se présente.
Je découvre ainsi Melbourne avec eux, mais aussi par moi-même.
Structurée comme toutes les grandes villes d'Australie, Melbourne se compose d'un "centre-ville", appelé CBD (Central Business District) ainsi que de quartiers tout autour de ce dernier, Fitzroy, St Kilda, Brunswick pour n'en citer que quelques-uns. Qu'on se le dise, Melbourne en soit n'est pas une jolie ville ; mais l'ambiance qui y règne, les différents musiciens qui jouent un peu partout sans parler des nombreux parcs, les trams gratuits dans le centre, le street art omniprésent etc. en font la ville la plus agréable à vivre au monde, et ce pour la troisième année consécutive (Global Liveability Ranking 2015 par The Economist Intelligence Unit). J’adore les cafés et restaurants que l’on y trouve, la diversité des magasins, la bibliothèque de l’université, le Queen Victoria Market absolument immense et plus encore les mercredis soirs d’été où l’on y retrouve des stands de food du monde entier en musique pour un cocktail détonnant !


Peu de ville offre une telle diversité de nourriture car il est vrai que l’on peut trouver à Melbourne des restaurants de toute nationalité. Laissez-moi juste vous parler de mon coup de cœur (après je vous laisse tranquille promis) : Lentil As Anything. Un restaurant végétarien à but non lucratif basé sur la générosité des gens, pas de prix, juste une confiance incroyable. La nourriture est toujours excellente, les quantités largement suffisantes (un des restaurants fonctionne même avec une formule à volonté) et les « clients » laissent à la fin la somme qu’ils souhaitent. Car chaque personne mérite une place à table, les plus généreux permettront aux moins aisés de manger à leur faim. Quatre restaurants à Melbourne et un à Sydney ouverts 7j/7 depuis maintenant 13 ans. J’ai quand même du mal à imaginer le concept en France…
Que le monde est petit
A plus de 16 000 kilomètres de chez moi, je retrouve Loïc, mon ex-colocataire et accessoirement mon cousin, faisant une escale en Australie avec Camille après avoir sillonné la Nouvelle-Zélande pendant 10 mois. Ils vous racontent d’ailleurs leurs aventures sur nousetlands.wordpress.com. Oui, l’écriture, c’est de famille.
C’est ainsi que nous reformons cette colocation le temps de quelques jours, et ça fait du bien ! Nous passons donc nos premiers jours ensemble à (re)découvrir la ville.

The Great Ocean Road
Melbourne, c’est aussi le point de départ de l’une des routes les plus connues du pays : la Great Ocean Road. Une route reliant Melbourne à Adélaïde, longeant la côte sur près de 250 kilomètres et célèbre pour ses paysages plutôt sympathiques. Toujours accompagnée de Loïc et Camille, et Dani, un ami rencontré à Brisbane, je passe deux jours sur cette route. Etrangement, certains endroits me font penser à la France, quelques portions de la côte ressemblent au sud de la Corse, les falaises à perte de vue m’inspirent Etretat… Amusant !


Deux jours, c’est la durée qu’il faut y consacrer, assez pour prendre son temps à chaque « point d’intérêt », pas trop pour ne pas s’ennuyer. Etant donnée la renommée mondiale, je m’attendais alors à être un peu plus époustouflée par le spectacle. Il n’empêche que cela reste un passage obligé en Australie.
Notre consacrons le troisième jour de ce petit road-trip au parc national The Grampians, situé un peu plus au nord, qui nous offre des panoramas sur toute la vallée. Et encore des kangourous !



Tomber dans les pommes
Il est temps pour Loïc et Camille de continuer leur voyage de leur côté, quant à moi, en attendant de retrouver mon prochain visiteur le 9 avril, et toujours avec Dani, je pars rejoindre des amis pour tester le fruit picking pendant une semaine. Très connu des backpackers, sûrement un peu moins de vous, le fruit picking est tout simplement la cueillette des fruits. Le Working Holiday Visa (permis vacances-travail) est renouvelable une fois à condition d’effectuer 88 jours en ferme. Alors non, je ne compte pas renouveler mon visa, du moins, pas pour l’instant ; mais si l’envie me prend dans quelques années de repartir, je m’en voudrais de ne pas avoir fait le nécessaire. Et c’est aussi une rentrée d’argent facile.
Je cueille donc des pommes, des Grannys plus exactement, et ce, 8 heures par jour. C’est long, c’est fatiguant, le sac que l’on rempli et que l’on porte devant nous est assez lourd, le matin il peut faire très froid, mais c’est l’occasion de passer du temps avec les copains, et ça, c’est toujours sympa ! Pour la petite touche aventurière, je fais la connaissance de ma première red back, une araignée petite de quelques centimètres mais venimeuse et mortelle ! Be careful...


Je repasse rapidement à Melbourne avant de prendre l’avion pour la prochaine étape de mon voyage avec un visiteur que je connais de longue date…
A très vite
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